Ich Bin le Meeple Masqué (Essen jour 1)
Et oui je reviens, je réitère. Je suis de retour du pays où le temps est tropical mais où il n’y a que la saison des pluies. Je suis là, devant vous, fait de bois et de peinture pour vous raconter la plus formidable de toutes les aventures ludiques. Sans détour ou presque je vais vous conter cette histoire qui est pour moi, le meeple masqué, plus une quête, un devoir de super héro qu’une simple ballade ludique.
Le Messe ouvrait à peine que j’étais déjà prêt à bondir sur la première table libre.
Ce premier bond de lapin me mena vers le moins bon "Karnickel", un jeu où un train essaie sans cesse d’écraser des lapins. Certaines personnes n’apprécient pas ce concept.
D’ailleurs, parlons-en de "Concept". La première chose que l’on peut dire, c’est qu’il porte bien son nom ce jeu. Ce jeu ? Vous êtes sûr que c’est un jeu ? A l’instar de "Link" et consorts, "Concept" est un jeu où on ne compte pas les points et où le plaisir ne réside qu’en le fait de faire réfléchir les autres. Etrange, très concept en tout cas, mais pas sûr que le jeu ne s’essouffle pas rapidement avec le temps.
Après ces digressions iconographiques, il était temps de se concentrer sur des choses plus saines et de découvrir enfin "Origine". Il s’en est fallu de peu pour aimer ce jeu, il faut dire que tout est bon dedans, du jeu à l’édition, en passant par le thème au final bien rendu par ce jeu de prime abord abstrait.
Je n’ai malheureusement pas eu le même sentiment en jouant à "Relic Runners" qui devait être un jeu dans la même veine. La magie n’a pas opéré et c’est l’ennui qui s’est installé. Encore raté pour ce Days of Wonder de l’année.
Vous suivez encore le "Train", ça tombe bien, je l’ai essayé pour vous. Le jeu ne m’a pas laissé sur le quai mais ne m’a pour autant pas transcendé. Du Deck building avec un plateau (qui pique énormément les yeux) pouvait peut être changer ma façon de voir le Deck building mais en fait non ; les sensations restent celle du Deck building.
Il devait certainement manquer une roue à tout ça ! Je me suis donc mis en quête de l’inventeur de la roue, le talentueux Mac. Après un rapide coup d’œil sur la carte aux trésors, Mac était en vu mais quel fut mon étonnement de ne pas voir de roue sur son nouveau jeu : "Concordia". Qu’on se le dise, non "Concordia" n’est pas un jeu sur des bateaux de croisières ou des avions supersoniques.
Le dernier jeu de Gerds est donc sans roue, mais tourne excellemment bien et est reparti dans les valises, vous savez donc où l’on peut y jouer.
La suite de ma quête m’emmena vers le sommet du "Mouth Everest", mais l’ascension n’eut pas lieu et se transforma en galère que je fuis le plus vite possible.
C’est à une table belge que j’ai trouvé refuge, autour du magnifique (pour moi en tout cas) "Bruxelles". Un bon jeu de développement qui lui aussi a fait le voyage retour dans mes valises.
Des cubes, encore des cubes, vous allez me dire !! Mon statut de super héro ludique m’oblige aussi à lancer des dés. C’est donc le code dé qui m’emmena vers l’espace de "Quantum". Les espoirs mis dans ce jeu, se virent vite refroidis par un king making omniprésent.
La journée se termina, avec la sensation du devoir accompli, mais il restait encore deux jours de pure folie ludique.