La suite de la Quête ! (Essen jour 2)

Tout juste chauffé de la veille, je me lance corps et âme dans cette foule aux sonorités étranges. Le plan du messe en guise de carte au trésor, les étapes du jour y sont marquées d’une pierre rouge. Ma quête ne sera pas simple, et la tentation de m’y détourner omniprésente ; tellement présente que la journée commence par un essai non prévu. Il faut dire que le syndrome de la table libre combiné aux sourires des mes charmantes camarades de jeu ne sont pas étrangers  à cet écart de conduite.    

L’ile de Mauna Kea semblait idyllique dans cette configuration mais le plaisir ludique lui n’en était pas autant.  L’ile très volcanique, n’offrait pas toute la chaleur familiale qui lui était pourtant dévolue.

 

 Les petits canots conçus pour fuir l’ile, s’apparentant à de frêles coquilles de noix, me semblèrent bien peu appropriés, pour affronter cet océan ludique. J’entrepris donc de créer de vrais navires afin de ne pas sombrer aussi tôt dans la journée. C’est Nauticus qui me permit de prendre le large, emmenant dans son sillon la quête des deux KK.  L’air rafraichissant de ce jeu pourtant très allemand, m’obligea de par mon statut, d’acquérir ce très bel objet ludique.

 

La quête des deux KK étant commencée, je me devais de la finir. C’est muni de mon casque de chantier et de ma lanterne que je m’assis à la table de Gueules Noires. Si ce second jeu essenien du duo Kramer et Kisling était plus familial que le premier, le plaisir ludique y était tout aussi présent. Je ne savais pas qu’il était amusant de gérer une mine, mais ici à Essen, tout devient possible.

Ps : Au fond de la mine, il n’y avait pas assez de lumière pour prendre des photos.

Après avoir creusé et extrait des matières premières, il était temps pour moi de bâtir quelque chose de grand et c’est autour d’un Les Batisseurs que je me retrouvais alors. Un petit jeu qui a tout d’un grand et qui fera parti j’en suis sûr des indispensables petits jeux à posséder absolument.

Etant déjà dans le clan français, il ne me restait qu’un pas pour aller essayer un des derniers jeux du docteur nommé Prosperity ; c’est alors que mes yeux se mirent à saigner devant les graphismes et la piste de score du jeu Ystarien. Bien que le jeu ne soit pas mauvais mais constatant qu’il n’était pas excellent, il était dur d’oublier l’agression que pouvait procurer le plateau de jeu. Je suis un peu dur pour un super héro mais la lisibilité du jeu est tout de même très importante et là…

 

La journée tirait à sa fin, un ravitaillement très très FAT et cent pour cent allemand s’imposait avant le dernier sursaut ludique.

 

Je sautais, bondissais, enfin roulais sur La route du verre. Un jeu de ce très cher Uwe, l’homme qui aime l’agriculture, l’homme qui inventa la double roue des ressources. Le jeu n’eut pas l’approbation de tous, certains le trouvèrent un peu trop… et pas assez… tandis que d’autres le trouvèrent comme il fallait.

Il ne reste plus qu’un jour, je fais un dernier point sur la carte aux trésors avant d’aller (je dois l’avouer) dormir la tête pleine de boites de jeux.